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18 septembre 2007

Bonne nuit...

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J’aurais préféré dormir, croyez moi. Mais le dieu fantasque du sommeil s’en est allé en vacances, je ne sais où, au-delà de la porte de ma grotte en tout cas. Et je reste ici à me morfondre en attendant qu’il revienne. Mais les gens sages vont me dire :   « Occupe toi donc, il y a bien de l’ouvrage à faire quelque part ! », ou encore : « Nourris toi l’esprit, regarde la télé ! » Dieu ! De quel esprit est-il question ici, frères humains ? Ou bien : « Lis, écris !». Je le fais déjà le jour, n’est-ce pas suffisant ?  Alors, comme je suis un doux rêveur incorrigible, j’ai fait sur mon écran plein de petites taches qui ressemblent à des fleurs. Des marguerites. Du même prénom que la pauvre victime de Faust. Et dire que, parce que doux rêveur toujours, j’ai failli tomber dans la même fange que Faust ! Dieu merci une fée m’en a dissuadé et depuis j’ai le cœur qui brûle. Bien fait pour moi ! Souriez, bonnes gens, encore un qui se prenait pour James Dean, un qui a failli se fourvoyer à l’ouest d’Eden. Ou à l’Est, peu importe, c’est Eden qui est important ! Comme lui (Jimmy), je suis binoclard et j’ai failli ne pas voir le danger. Dieu merci une douce fée m’a violemment mis le nez sur mon erreur et depuis j’ai le cœur serré. Bien fait pour moi ! Alors, pour respirer un peu je suis sorti, en regardant si, par hasard, le dieu du sommeil ne s’impatientait pas devant ma porte. Me croirez-vous ? Il pleuvait un peu. J’ai marché le nez en l’air. J’arpente si souvent les rues (deux) de mon village la nuit que je n’éprouve pas le besoin de regarder devant moi. Bonne fraîcheur. Un ciel où les nuages sont visibles, au dessus de l’éclairage orange des lampadaires. Je suis un zombie orange. Fuis, bon peuple, je suis roux comme un loup-garou ! Puis je suis rentré tout ragaillardi. Alors j’ai écrit ce billet pour meubler. A propos de Faust, ce n’est pas marrant de vieillir, même quand on a le moral. La preuve, cliquez ici. Bonne nuit.